La maladie de Parkinson est une affection neurologique, dégénérative peu connue du grand public, caractérisée par un déficit en dopamine entraînant une symptomatique motrice et non motrice. Elle touche surtout les personnes âgées. Or avec le vieillissement de la population, elle devient de plus en plus présente dans notre société.

Sa prise en charge, bien que médicamenteuse, est également basée sur la kinésithérapie. Diverses recommandations ont été publiées à ce sujet, nous avons résumé les dernières dans ce mémoire. Cependant, qu’en est-il sur le terrain ? L’objectif de l’enquête est d’analyser la prise en charge kinésithérapique pour la maladie de Parkinson réalisée en libéral en France Métropolitaine, et de voir les modalités d’application de celle-ci (versant qualitatif et quantitatif).

Nous avons contacté 597MK libéraux de France métropolitaine selon un protocole défini soit 1 % des kinésithérapeutes libéraux de France. Deux cent trente deux réponses ont été obtenues sur les 597MK appelés (38,9 %).

Notre étude montre que les patients parkinsoniens sont pris en charge dans les cabinets libéraux, mais que le nombre de prise en charge reste faible, « moins de 10 patients par an et par kinésithérapeute ». La fréquence de PEC est en moyenne de 2 fois/semaine. Les MK sont 4,71 % à réaliser l’ensemble des techniques évoquées dans les recommandations canadiennes de 2012.

La discussion nous permet d’avancer de nombreuses hypothèses : manque de prescription des médecins, manque de temps de la part des kinésithérapeutes, manque de formation des kinésithérapeutes face à cette pathologie. Les études faites dans d’autres pays sont en concordance avec nos résultats.

Non adapté.

Parkinson's disease is a degenerative neurological pathology, little known to the general public. It is characterised by dopamine deficit, inducing motor and non-motor symptoms. It primarily affects the elderly; with the aging of the population, it is therefore becoming increasingly common.

Management, although mainly medical, also involves physiotherapy. Various guidelines have been published; the present paper summarizes the most recent. However, what actually happens in practice? The aim of this survey was to analyse physiotherapeutic management of Parkinson's disease and its implementation (qualitative and quantitative) in private practice in France.

Five hundred and ninety-seven physiotherapists were contacted in France, on a predefined protocol: i.e., 1% of French physiotherapists. Two hundred and thirty-two responded (38.9%).

Parkinson's patients were indeed treated by physiotherapists in private practice, but infrequently: less than 10 patients per year per physiotherapist. The mean rhythm of treatment sessions was twice a week. Only 4.71% of physiotherapists used the complete range of techniques recommended in the 2012 Canadian guidelines.

A number of hypotheses may be put forward: lack of prescription by physicians, lack of time on the part of physiotherapists, and lack of training for physiotherapists for this disease. Studies conducted in other countries were in agreement with these findings.

Non-applicable.